Partie 2 : Les Preuves de l’existence du Dhammakaya

Les personnes qui n’ont pas de connaissances approfondies dans le bouddhisme, pensent que le mot « Dhammakaya » provient de la tradition Mahayana parce que le mot Dhammakaya est cité plusieurs fois dans les textes du Mahayana. C’est probablement à cause des premières propagations du bouddhisme, au tout début lorsque le bouddhisme a commencé à se répandre alors que le Dhammakaya ou l’atteinte du Dhammakaya existait encore. Les preuves qui existent à travers la propagation du bouddhisme en Asie du nord jusqu’en Chine dans la biographie du Grand Ashoka sont encore plus profondes que celles qui figurent dans le sutra Sarvastivada, le sutra qui mènera à l’apparition du bouddhisme Mahayana.

Le bouddhisme était auparavant une religion importante en Chine. Des personnes qualifiées ont fermement gardé des preuves en Chine. Elles avaient choisi de faire la conservation des textes par écrit et de préserver les œuvres écrites et historiques. Le changement de civilisations et de langages n’ont que légèrement changé l’héritage historique à travers les caractères chinois qui sont beaucoup plus précis que les autres langues.

Le mot « Dhammakaya » figure toujours dans les sutras chinois grâce à la propagation du bouddhisme qui s’était faite dans de nombreuses écoles.

Des preuves sur la Route de la Soie ont démontré clairement que le Grand Ashoka a voyagé par la porte ouverte de Tianshan au nord de la Chine, et que c’est grâce à la volonté d’Ashoka qui consacra toute sa vie à préserver et à répandre le bouddhisme qu’Ashoka propagea le bouddhisme avec lui dans tous ses voyages. Cependant, beaucoup de livres sur le bouddhisme en Chine, comme par exemple « Buddhism in China » de Kenneth Ch’en ont évidemment révélé qu’en Chine, le Dhammakaya était considéré comme un état de méditation, mais que les personnes étaient incapables de le démontrer avec exactitude ou de le définir clairement. Cela est cité dans les questions posées par Huiyuan, un célèbre moine bouddhiste, sur la Route de la Soie, à Kumarajiva.

Tout cela démontre que le  » Dhammakaya  » existe et qu’il est important pour le bouddhisme.

C’est une réponse claire que de vouloir trouver des résultats pour avoir des preuves est réduit au minimum, mais que son existence est indéniable, parce qu’il est clair que pour devenir un Bouddha les deux formes doivent être ensemble ; les deux corps remarquables du Rupakaya et celui du Dhammakaya, comme cela est cité dans les textes sanscrits sacrés « Asokavadana » respectés pour leur précision, leur ancienneté et leur crédibilité et qui furent traduit dans un ouvrage en anglais :  » The Legend of King Asoka. « 

Ashoka était un empereur et un célèbre Dhammaraja reconnu par les peuples de divers pays et par des savants. Un historien mondial, HG Wells, cita dans son livre : « The Outlines of History » publié par MacMillan, paru en 1920 : « Parmi les dizaines de milliers de noms de monarques, de rois et de nobles qui sont inscrits sur les colonnes de l’histoire, le nom d’Asoka est pratiquement le seul à briller comme une étoile. »

Il insista que le roi Ashoka était reconnu et respecté depuis le fleuve la Volga au Japon. Cela démontre la puissance du roi qui s’impliqua totalement, qui est resté fidèle, qui préserva et fit la propagation du bouddhisme. Sa biographie est faite le plus souvent ensemble avec celle de l’arahant Upagupta, qui affirma clairement que : « L’existence du corps du Dhammakaya a donné une signification aux stupas et influença la construction des stupas bouddhiques. »

Ashoka fit construire des stupas bouddhiques « en modelant ensemble les deux corps ; le corps du rupakaya (le corps physique) et le corps du dhammakaya » pour les futures générations afin qu’elles aient l’impression « d’être en présence du Bouddha » lorsqu’elles rendent hommage au stupa.

Ashoka a construit des stupas en forme de dôme hémisphérique qui sont connus sous le nom de stupa bouddhiste de Sanchi et que l’on trouve dans le nord de l’Inde à la fin de la chaîne des montagnes Vindhya.

C’était une garantie pour la vérité de cette manière que le « Dhammakaya » existe réellement et que c’était un symbole nécessaire et respecté du bouddhisme parce que ce livre « Asokavadana », confirma que sans le Dhammakaya, le prince Siddhartha qui possédait un rupakaya (corps physique) absolument parfait n’aurait pas pu atteindre l’illumination et devenir le Bouddha.

Il est certain que le Grand Ashoka contribua au développement du Bouddhisme depuis le fleuve Volga jusqu’au Japon et que le mot « Dhammakaya » tout le long de cette route ne s’est jamais éteint.

Article écrit par : Prem Dharma

Partie 1 : L’évidence de l’existence du “Dhammakaya”

Références :

Ch’en, Kenneth Kuan Sheng. Buddhism in China: a historical survey. Princeton, N.J.: Princeton    

               University Press, 1964.

H.G Wells. The Outline of History. New York:  Macmillan, 1920.

Strong, John. The Legend of King Asoka : a study and translation of the

             Asokavadana. Princeton, N.J.: Princeton University Press, 1983.